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Au foyer mais pas (trop) désespérée...
14 mai 2013

Quand la soirée est difficile !

Quand la soirée est difficile, on se remonte avec tout ce qu'on peut...DSCN3648

Remarquez la belle taille du morceau de gâteau qui a disparu.

Une grosse crise de poussée dentaire, un MisterG2 rentré trèèès fatigué et trèèèèèèèèèèèèèèèèèès grognon de sa première journée d'école, un MisterG1 qui en rajoute dans la provoc' envers son frère, et Monsieur E. qui rentre tard : moi qui pensais que cette rentrée scolaire serait une bouffée d'oxygène pour la faf qui se retrouve enfin (presque) seule dans une sérénité retrouvée... mais non !

On les adore, mais les hommes ont souvent une fâcheuse tendance à rentrer après la bataille, mettons vers 20h30 / 21h, quand par magie, les enfants sont au lit, pelotonnés sous la couette en attendant un bisou (on leur donnerait le Bon Dieu sans confession). A cette heure-ci, la cuisine est bien rangée, plus de traces de l'ouragan du dîner des petits, l'ordre règne sur Varsovie, un bon petit plat mijote pour les grands, les dents sont brossées, les cartable prêts. Et le mari est tout heureux de rentrer chez lui : "quel calme !" pense-t-il ravi. Si seulement il avait vu le tableau une heure avant...

La pire soirée de ma vie, c'était quand MisterG2 avait environ 2 ans. En plein hiver, la traditionnelle farandole des otites-bronchites-angines, la sortie de la crèche sous la pluie, deux enfants crevés et ronchons à baigner et faire dîner en prenant sur soi de rester calme et en pensant "allez, plus que 20 mn et ils sont couchés, je serai peinarde"

(là, je donne envie à tout le monde d'avoir des enfants, j'en suis sûre !)

La tension retombe progressivement, ça y est, le premier est couché, on passe au second, il est dans mes bras, plus que cinq minutes avant un petit verre d'Anjou et une tranche de saucisson tranquilloudans la cuisine, encore un peu de courage, j'approche de son lit, un tendre baiser, et....et..... ??

BEEEEUAAAAARK : il vomit tout son dîner : sur moi, sur lui, sur le lit, sur le parquet... Y'avait du yaourt à boire au chocolat en dessert, je ne vous dis que ça : l'Afghanistan, c'était rien à côté !

On compte jusqu'à trois : personne n'est mort, on inspire profondément, adieu, vin, saucisson, soirée peinarde... Ce qui serait bien, c'est que Monsieur E. rentre là, maintenant, tout de suite, pour m'aider à réparer le désastre.

Drrriiiing, "Allô ma chérie, c'est moi, je pars de Vélizy, je serai là dans environ 3/4h"

Et meeeeeeerde !

Fafs de tous horizons, je suis sûre que vous comprenez de quoi je parle !

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